Publié par L'équipe Rivière Salée dans Produits le 18/05/2022 à 16:44
Expliquer « Le masque africain » est un exercice difficile car il est fabriqué et utilisé dans de nombreuses aires culturelles africaines aux croyances et modes d’expression très variés.
Il s ‘agit d’abord d’une sculpture en bois portée sur le visage ou sur la tête accompagnée ou non d’un costume masquant le danseur à la foule, parfois d’échasses ou d’objets sonores (clochettes, grelots…).
C’est bien souvent au cours de danses rituelles que le masque africain s’exhibe, parade, se manifeste lors de rites agraires, des funérailles ou au cours de rites de passage.
Au Mali, le masque Koré des Bambara est utilisé lors du rite initiatique masculin.
Manifestation d’ancêtres, d’esprits, d’animaux protecteurs, d’éléments de la nature, ces danses sont l’expression d’un monde invisible.
Inspirés de visages humains ou d’animaux, les masques africains ont toujours des traits déformés, exagérés, stylisés les éloignant de la réalité de l’être humain.
Au Burkina Faso, le masque Karanga des Mossi, est un masque totémique destiné à communiquer entre le chef de clan et les ancêtres. Ses traits stylisés sont presque abstraits et sa forme mélange masque facial et masque cimier rendant le danseur très grand et impressionnant.
Les masques africains en bois paradent pour favoriser les récoltes, faire parler les ancêtres lors de funérailles, de rites initiatiques, d’intronisation d’un nouveau chef. Le sorcier les utilise lorsqu’il doit résoudre des problèmes au sein du clan. Le masque peut apporter bienfaits et prospérité comme jouer le rôle d'un porte malheur.
Pour chacune de ces fonctions le masque africain sera différent : traits exagérés et effrayants pour faire peur, patines brillantes ou pose de kaolin, scarifications, objets rapportés (feuilles, fibres, coquillages, cheveux, plumes…).
Partez à la découverte de cette richesse culturelle en parcourant nos collections.
Trois masques sont en ligne dans notre rubrique pièces rares.